La France a l’ambition de s’imposer comme l’une des premières « Deep Tech nations ». Pour ce faire, le plan Deeptech, annoncé le 30 janvier 2019, et dont la mise en œuvre se concrétise petit à petit (Bourse French Tech « émergence », augmentation de la dotation du concours I-Lab, iPHD,…) prévoit d’investir 1,3 milliards d’euros en 5 ans pour innover, investir et accompagner les acteurs de l’innovation de rupture.
Mais comment les financeurs définissent-ils la deeptech ?
Les 4 critères d’une entreprise Deeptech
L’étude « génération deeptech » de Bpifrance Le Lab a défini 4 critères permettant d’identifier un projet deeptech :
Critère A : le lien avec la recherche : des projets issus d’un laboratoire portés par une équipe en lien fort avec le monde scientifique.
Critère B : des verrous technologiques difficiles à lever : des projets se basant sur des technologies complexes et innovantes créant des barrières nécessitant une activité intensive de R&D pour aboutir.
Critère C : un avantages concurrentiels indéniables : des innovations qui constituent un avantage fortement différenciateur (procédé innovant offrant un avantage de coût ; produit inédit ouvrant un nouveau marché ou sous-marché ; compétences rares et difficiles à maîtriser...).
Critère D : un go-to-market long, complexe et capitalistique : que ce soit à cause du temps nécessaire à la R&D, des verrous d’industrialisation, du contexte réglementaire, ou du temps de maturation du marché.